Tout savoir sur le photovoltaïque en fonction de votre Région (< 10 kVA)
Tout savoir sur le photovoltaïque en fonction de votre Région (< 10 kVA)
1. Les tarifs pour l'utilisation du réseau électrique
En Wallonie : le tarif prosumer pour toutes les installations certifiées avant le 1er janvier 2024
Entré en vigueur le 1er octobre 2020, le tarif prosumer n’est pas une taxe, mais un tarif pour l’utilisation du réseau électrique. Il s’agit d’une participation financière aux coûts d’utilisation et d’entretien du réseau électrique wallon.
En Wallonie, tout propriétaire d’une installation photovoltaïque de maximum 10 kVA installée avant le 1er janvier 2024 et qui ne bénéficie pas du tarif social paie ce tarif annuellement via sa facture d’électricité.
Quel est le montant du tarif prosumer ?Le tarif prosumer est différent en fonction du gestionnaire de réseau, de la puissance de l’installation et du type de compteur. Il existe ainsi deux sortes de tarifs : le tarif capacitaire et le tarif réel.
Depuis 2024, il n'existe plus de tarif prosumer pour toutes les nouvelles installations photovoltaïques.
En Wallonie : le tarif prosumer pour toutes les installations certifiées avant le 1er janvier 2024
Entré en vigueur le 1er octobre 2020, le tarif prosumer n’est pas une taxe, mais un tarif pour l’utilisation du réseau électrique. Il s’agit d’une participation financière aux coûts d’utilisation et d’entretien du réseau électrique wallon.
En Wallonie, tout propriétaire d’une installation photovoltaïque de maximum 10 kVA installée avant le 1er janvier 2024 et qui ne bénéficie pas du tarif social paie ce tarif annuellement via sa facture d’électricité.
Quel est le montant du tarif prosumer ?Le tarif prosumer est différent en fonction du gestionnaire de réseau, de la puissance de l’installation et du type de compteur. Il existe ainsi deux sortes de tarifs : le tarif capacitaire et le tarif réel.
Depuis 2024, il n'existe plus de tarif prosumer pour toutes les nouvelles installations photovoltaïques.
Quelle est la différence entre le tarif prosumer capacitaire et le tarif prosumer réel ?
Le tarif capacitaire ou forfaitaire
Il est basé sur la puissance électrique de l’installation photovoltaïque. La plus petite puissance installée est prise en compte, soit celle de l’onduleur, soit celle des panneaux solaires. Le montant du tarif est basé sur une autoconsommation d’électricité théorique de 37,76%. Chaque gestionnaire de réseau de distribution fixe son propre tarif prosumer capacitaire.
Le tarif réel ou proportionnel
Ce tarif est intéressant pour le propriétaire de panneaux solaires qui estime pouvoir autoconsommer davantage que 37,76% de sa production d’électricité. Pour y avoir accès, il est nécessaire d’installer un compteur double-flux ou compteur dit intelligent, qui comptabilise le courant prélevé et celui renvoyé sur le réseau. Certains de ces compteurs communiquent directement les données de consommation au gestionnaire de réseau, il s’agit de compteurs dits "communicants".
Quel est l'objectif du tarif prosumer ?
L’objectif de cette redevance prosumer est d’inciter les producteurs d’électricité à autoconsommer davantage, et donc à limiter leur réinjection sur le réseau électrique.
L’intégralité du montant dû étant à charge du prosumer, il a donc tout intérêt à augmenter son autoconsommation d'électricité.
Quel est l'objectif du tarif prosumer ?
L’objectif de cette redevance prosumer est d’inciter les producteurs d’électricité à autoconsommer davantage, et donc à limiter leur réinjection sur le réseau électrique.
L’intégralité du montant dû étant à charge du prosumer, il a donc tout intérêt à augmenter son autoconsommation d'électricité.
En Flandre : le tarif d'injection et le tarif capacitaire
En Flandre, l'électricité produite et non consommée directement est injectée sur le réseau et valorisée via un montant appelé tarif d’injection .
En pratique, le prosumer paie au prix plein ce qu’il prélève directement sur le réseau quand il n'utilise pas la production de ses panneaux, tandis qu’il perçoit un montant pour l’électricité qu’il y injecte.
Ce tarif est fonction de chaque fournisseur d’électricité.
Grâce à un compteur intelligent, vous savez exactement ce que vous injectez sur le réseau, et la différence entre votre consommation totale et votre injection totale sera comptabilisée directement via votre facture annuelle. Pour bénéficier de ce tarif d’injection, il est nécessaire d’avoir un compteur intelligent.
Depuis 2019, la Flandre remplace petit à petit, et commune par commune, les compteurs simples par des compteurs intelligents. Ces changements s’étalent sur plusieurs années et 100% des habitations devraient être équipées d’ici 2029. Ce changement de compteur est automatique pour une nouvelle installation photovoltaïque.
Depuis le 1er janvier 2023, un tarif capacitaire est également d'application en Flandre. Il s'agit d'un nouveau calcul des frais liés à l'utilisation du réseau électrique. Au lieu que ces frais soient uniquement basés sur votre consommation comme c'était le cas avant, vos pics de consommation sont également pris en compte.
Un pic de consommation est l'utilisation simultanée de plusieurs appareils énergivores. Ce système a pour but de sensibiliser à une utilisation plus intelligente du réseau. En effet, avec la multiplication des voitures électriques, des pompes à chaleur ou encore des panneaux solaires, le réseau actuel pourrait ne plus être suffisant pour gérer une utilisation trop intensive.
Si vous avez un compteur digital, votre consommation est enregistrée toutes les 15 minutes. Le pic de consommation le plus élevé du mois est retenu, et une moyenne des 12 pics de consommation les plus élevés sera faite pour déterminer votre tarif capacitaire annuel. En revanche, si vous avez un compteur analogique, un pic mensuel minimum de 2.5 KW sera retenu comme pic de consommation et vous paierez un tarif annuel fixe.
À Bruxelles : le tarif d'injection
À Bruxelles, les propriétaires de panneaux photovoltaïques paient un tarif réseau pour l’électricité prélevée, alors qu'ils sont rémunérés pour l'électricité réinjectée. Pour cela, les prosumers bruxellois doivent demander à leur gestionnaire de réseau le placement d’un compteur double-flux, appelé aussi compteur intelligent, qui permet de calculer ce qui est exactement prélevé et injecté sur le réseau.
Avec ce système, le prosumer bruxellois ne paie les coûts de réseau que sur les kWh réellement consommés. Plus le prosumer consommera l'électricité produite par ses panneaux, c'est-à-dire plus il autoconsommera, plus sa facture d'électricité diminuera.
2. Les incitants financiers par Région
Prime pour l'installation de panneaux photovoltaïques en Wallonie
Depuis 2018 d'abord, et 2023 ensuite avec la fin du système du "compteur qui tourne à l'envers, il n’existe plus aujourd'hui de primes ou de subsides pour le placement de panneaux photovoltaïques en Wallonie.
Les installations photovoltaïques étant aujourd’hui moins chères et plus performantes qu'à l'époque, la Wallonie considère que l’investissement reste rentable, même sans mécanisme de soutien financier.
Le Rénoprêt wallon 0%
La Région wallonne soutient les nouveaux producteurs d'énergie verte en leur proposant un financement à un taux extrêmement avantageux de 0% ! Découvrez toutes les informations dans notre article dédié.
Prime pour l'installation de panneaux photovoltaïques en Flandre
En Région flamande, il n'existe plus de prime pour les nouveaux propriétaires de panneaux solaires.
La Flandre considère l'investissement à lui seul comme étant suffisamment rentable et amorti en 7 à 8 ans maximum, en fonction de la taille de l'installation et de l'ajout ou non d'une batterie de stockage.
Des mécanismes de prêts à taux avantageux existent néanmoins. Contactez-nous pour de plus amples informations.
Mécanismes de soutien au photovoltaïque à Bruxelles
La Région bruxelloise offre différentes aides pour l'installation de panneaux solaires : certificats verts, certaines primes communales ou encore le mécanisme du prêt vert.
Les certificats verts : environ 600€ par an pendant 10 ans pour une installation moyenne !
Encadré par un arrêté du gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale, le système des certificats verts a été conçu pour garantir un retour sur investissement de maximum 7 ans. Les certificats verts sont ainsi octroyés pendant les 10 premières années d'une installation certifiée, et leur nombre varie en fonction de la puissance de l'installation.
Le nombre de certificats verts octroyés est calculé par un compteur de certificats verts. La Région bruxelloise octroie ainsi 1,9 certificats verts par 1000 kWh produits pour une installation de moins de 5 kWc. Au delà de 5 kWc, ce nombre diminue. Le prix moyen d'un certificat vert est de 80€ (son prix fluctue sur le marché), et varie en fonction du fournisseur d'électricité.
Par exemple, une installation produisant 4 000 kWh par an aura droit à 4x1,9 certificat vert par an, soit un total de 7,6 certificats verts. Au prix moyen de 80 euros le certificat vert, cela fait un total de 608 euros par an. L'investissement est donc très intéressant.
Les primes communales
Renseignez-vous auprès de votre service Urbanisme car il existe parfois des aides très intéressantes pour le placement de panneaux solaires en fonction des communes.
- Le prêt vert
Il s'agit d'un financement octroyé par la Région bruxelloise à un taux avantageux de 0 à 2% pour le placement de panneaux photovoltaïques.
Intéressé (e) ? N'attendez plus et investissez dès aujourd'hui dans un avenir serein et durable pour votre ménage.